Quoi de neuf en octobre 1922 ?

En cet automne, les activités battent leur plein à La Résidence Sociale de Montmartre. Mères avec leur nourrisson, mal portants en quête de soins, enfants au sortir des classes, jeunes en apprentissage, voisines en réunion, demandeurs d’informations sociales, familles rassemblées pour une soirée, tous affluent du quartier alentour ! Et pourtant, la maison, la cour et son hangar sont bien peu avenants. Malgré tout, ils y viennent, sensibles à la qualité de l’accueil des deux résidentes, Mlles Douillard et Adam et aux initiatives qu’elles prennent en concordance avec les problèmes immédiats qu’ils formulent.

Le centre social, dit La Résidence sociale de Montmartre, est implanté dans un quartier vétuste et insalubre au nord de la butte de Montmartre, à deux pas de la rue Montcalm, là où une épidémie de peste s’est déclarée en 1920. Il a été ouvert en 1903, rue des Cloÿs, avec Mlle Douillard, par l’association La Maison Sociale, dirigée par Mercédès Le Fer de la Motte et fermé en 1909 après le procès de Marie-Jeanne Bassot. Justine Douillard le réouvre à proximité, en 1910, rue du Poteau, et le constitue en une association indépendante qui participera à la création de la Fédération des centres sociaux de France, en 1922.

 

Illustration : la couverture du compte-rendu de l’AG du 23 fév. 1931 (DSC06935, prise le 11 juin 2009)

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