Quoi de neuf dans les centres sociaux en mai 1922 ?

Ils sont onze, réunis à Paris le 30 mai 1922, pour travailler les articles des statuts d’une Fédération des centres sociaux de France qu’ils désirent créer. Il leur faut s’accorder sur une définition du « centre social », qui sera leur point commun. Après discussion, ils adoptent les statuts à l’unanimité, avec la formulation suivante :

« Sont considérés comme « centres sociaux » les organisations qui :

  • disposent de locaux ouverts d’une façon permanente et destinés à accueillir les familles du voisinage, sans distinction de convictions politiques ou religieuses, ni de situation sociale.
  • poursuivent, dans un esprit d’union nationale, un but éducatif et récréatif et tendent au mieux être physique, moral et social de ceux qui les fréquentent.
  • cherchent à fortifier et agrandir la famille et, pour ce, comportent les activités correspondant à tous les membres de la famille : enfants, jeunes filles, jeunes gens, parents ».

Les neuf organisations présentes donnent immédiatement leur adhésion, dont : La Résidence sociale de Levallois Perret (Marie-Jeanne Bassot), Les Oeuvres du Moulin Vert (l’abbé Viollet), La Maison pour Tous (Marguerite Walter), Le Secrétariat Français des Villages Libérés (Apolline de Gourlet), Le Secours d’Urgence (Marguerite Javal), L’Union des Foyers nord-américains (M. Le Bret), Le Comité américain des régions dévastées (Miss Moore) …

A la réunion suivante, le 16 juin, Marie-Jeanne Bassot annonce l’adhésion de trois nouveaux membres. Ainsi débute la fédéralisation des centres sociaux …

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