Dans les cuisines du Banquet Final : Interview de Franck Guffroy, chargé de mission Congrès

Bonjour Franck. Qui es-tu, quel est ton parcours ?

Je m’appelle Franck Guffroy, j’ai 49 ans. J’ai un parcours dans les centres sociaux qui date d’assez loin puisque j’ai commencé à travailler dans le réseau en 1992 comme responsable de secteur jeunesse. J’ai fait un DUT carrières sociales, suivi d’autres formation et j’ai finalement repris les études vers 40 ans pour faire un master sur les organismes sociaux. Pendant 10 ans j’ai été référent de secteur. Par la suite, j’ai travaillé en municipalité comme responsable d’un service jeunesse pendant 6 ans puis j’ai eu l’opportunité de devenir directeur d’un centre social. C’est donc ce que j’ai fait pendant 14 ans. J’ai été directeur de 3 structures. Dernièrement, j’ai voulu faire un pas de côté et j’ai eu l’opportunité de prendre le poste de chargé de mission Congrès à la fédération Nord-Pas-de-Calais. Mon expérience et mon implication dans le réseau fédéral, notamment mon engagement dans le dernier congrès à Lyon, sont des atouts pour mener à bien cette mission !

 

Pourquoi avoir eu envie de rejoindre la grande aventure Congrès ?

Quand on m’a proposé de participer, deux éléments m’ont donné envie : le premier c’est que j’ai vécu le congrès de Lyon, et celui de Strasbourg quand j’étais encore jeune animateur. J’ai trouvé ces moments galvanisants, presque magiques : se retrouver avec autant de centres venus de différents horizons, de différentes tailles. On peut se retrouver avec une grosse structure avec un budget important et de nombreux salarié.es comme avec un petit centre avec quelques salarié.es. On fait différemment, mais on fait : c’est ce que j’ai trouvé très fort. C’est important parce que pour ma part, chaque congrès m’a donné des idées, et m’a reboosté. Et puis l’autre chose c’est que ça correspond bien à ce que j’avais aussi envie de faire et d’essayer. C’est un très gros évènement : 3 jours de congrès, plus des temps en off avec par exemple les centres sociaux qui vont arriver à vélo, 3500 congressistes… C’est une vraie énergie et synergie à mettre en place et je me dis que c’est un super projet. Coordonner cet évènement c’est génial !

 

Pour toi, c’est quoi le plus grand défi dans l’organisation du Congrès de Lille ?

Alors le plus grand défi pour nous, c’est de se dire : quand un.e congressiste va repartir, que ça lui reste en mémoire. Que Lille lui reste en mémoire. Quand je dis Lille, je parle évidement de l’évènement Congrès mais aussi de la ville, de sa culture. On est très heureux de recevoir tout le réseau dans le Nord. On veut que ce moment soit aussi mémorable que le Congrès de Lyon. Sortir en se disant : « je suis reparti.e avec des idées, des noms pour pouvoir faire avancer mon réseau, conforter mon projet, aller chercher des échanges. » On veut apporter la certitude d’être consolidé dans ce qu’on fait, se dire je ne suis pas seul.e dans mes idées comme dans mes galères. Donc le but c’est de s’entraider, de se dire qu’on fait tous.tes différemment mais on va dans le même sens. Se sentir aussi fort.es que ça.

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